See you later, alligator
La Rochelle, c'est joli. Le soleil, la mer, les passants, j'aime ça. La gare, le café des arts et verdun, aussi. Tout ce qui est ici, tout ce qu'on a croisé, c'est tout ce que j'aime. J'en ai besoin, même. J'y suis née. Et peu importe que les gens parlent tout seul. Peu importe qu'il m'écrase, avec sa mazda. Peu importe que le soleil disparaisse, comme ça. Je suis bien là. Et je le serai autant sans toi.
Alors voilà, on va pas se voiler la face. Je me fous pas mal de ce qui peut arriver. Je m'en fous, parce que peu importe qui, peu importe quoi, tu seras toujours là. Et si je descends dis, tu m'embrasses ? L'histoire est résumée dans cette phrase. Voilà, cette double histoire, ces deux hommes tiennent dans cette phrase. Ma vie actuelle entière, peut être même, est dans cette phrase. Simple question, restée sans réponse. Tu m'embrasses pas parce que je suis sensée être ailleurs, avec un autre.. Mais moi je pense à toi. Parce que -et il est grand temps qu'on expose le problème comme ça- tu as tout ce que j'aime, tu es tout ce que j'aime.. Tu es tout ce que j'ai, à cette heure là.
Je viens de percevoir l'utilité de tout ça. Juste me prouver que je tiens -énormément- à nous, à toi.